Intéressons nous, quelques instants, aux « Episodes Cévenols » malheureusement bien connu, ici à Montpellier
et sa région. Pour mémoire, celui du 29 septembre 2014, a tout simplement été le plus violent enregistré dans
l’Hérault. Ce jour-là, en 3 heures seulement, 300 mm de pluie sont tombés sur Montpellier.
À l’origine, on appelle « Episode Cévenol » un phénomène météorologique assez particulier qui intervient
principalement dans les Cévennes et ses environs. Aujourd’hui, le terme s’étend également aux phénomènes
similaires qui se produisent sur les reliefs des arrières pays méditerranéens et que l’on nomme aussi « Episode
Méditerranéen ».
Il s’agit d’orages très violents et fortement localisés, qui s’accompagnent de pluies diluviennes (plus de 200 mm
de précipitations en 24 heures), entraînant dans la majeure partie des cas, des inondations .
Ce phénomène est bien connu des météorologues et il est relativement bien compris. Les « Episodes Cévenols »
se forment lorsque le vent chaud et humide en provenance de la Méditerranée se dirige vers le nord. Au moment
où il « bute » contre le massif montagneux des Cévennes , il rencontre l’air froid présent en altitude. Ces
conditions sont souvent réunies en automne . Se forment alors classiquement des nuages chargés de pluie. Mais
dans ce cas, les nuages sont bloqués par la montagne et se reforment perpétuellement. Si bien que
les orages peuvent durer plusieurs heures, provoquant des dégâts importants.
Météo France nous rappelle que le 29 septembre 1900, à Valleraugue, un petit village cévenol situé au pied du
Mont Aigoual, il tomba ainsi 950 mm d’eau en 10 heures, soit près de mille litres d’eau par m2.
A Nîmes le 3 octobre 1988, il tomba 400 mm de précipitations en 6 heures, et durant les inondations de Vaison-
la-Romaine le 22 septembre 1992, où ce sont 300 mm d’eau qui tombèrent, dont 150 mm en moins de 2 heures,
transformant la rivière de l’Ouvèze en un torrent meurtrier (41 morts) et destructeur (320 maisons
endommagées).
Vous l’avez compris ce phénomène est particulièrement dévastateur. Il est impossible de prévoir et de prévenir
les « Episodes Cévenoles ». Néanmoins, il nous est possible d’entretenir régulièrement notre toiture comme le
précise la Norme NF P 31-202-1-1, référence D.T.U. 40.21. P1-1, du 18 Octobre 2013, Annexe E (informative).
Le défaut de contrôle et d’entretien de la toiture augmente le risque de sinistres.
La Norme NF P 31-202-1-1, référence D.T.U. 40.21. P1-1, du 18 Octobre 2013, Annexe E (informative),
précise que la condition de durabilité ne peut être pleinement satisfaite que si ces ouvrages (toitures) sont
entretenus et que si leur usage en est conforme à leur destination.
L’entretien est à la charge du maître d’ouvrage après la réception de l’ouvrage.
Les travaux sont de la compétence des différents corps d’état.
L’entretien des couvertures comporte notamment :
1°) – L’enlèvement périodique des feuilles, herbes, mousses et autres dépôts ou objets étrangers,
2°) – Le maintien en bon état de fonctionnement des évacuations d’eaux pluviales,
3°) – Le maintien en bon état des ouvrages accessoires qui contribuent à l’étanchéité de la couverture tels que
solins, souches de cheminées, etc…,
4°) – Le maintien en bon état des éléments du gros œuvre et du support de la couverture.
L’usage normal implique une circulation réduite au strict nécessaire pour les entretiens définis ci-dessus et les
travaux annexes.
La plupart des assurances décennales refusent de fonctionner s’il ne peut être prouvé que les ouvrages de toiture sont entretenus, et leur usage normal.
N’hésitez pas à me contacter.
Je suis à votre entière disposition pour tout complément d’information.
Patrick